Comment bien choisir entre les différentes silices disponibles sur le marché de la diététique et de la pharmacie ?
Silice Biogénique, un retour aux fondamentaux du silicium organique
Connu pour être le ciment naturel de notre charpente osseuse et cartilagineuse, le silicium est également  indispensable au maintien des fibres collagènes (peau, ongles et cheveux). Depuis plus de vingt ans,  le silicium est aussi l’oligo-élément qui déchaîne les passions au sein du milieu de la santé parallèle et du bien-être. De fait, pléthore de laboratoires surenchérissent dans la valorisation de leurs produits pour tenter de se démarquer de la concurrence, quitte à laisser planer un flou artistique ou à baser leur communication sur des légendes plus que sur de vrais arguments.
Qui plus est, l’interdiction du silicium sous sa forme monomethylsilanetriol, fin 2009, n’a rien arrangé :  il a fallu trouver une alternative crédible, tout aussi biodisponible, c'est-à-dire totalement hydrosoluble et  donc plus assimilable que les simples silices végétales, fussent-elles labélisées bio.
L’EFSA, organe européen de sûreté alimentaire, et son collège d’experts scientifiques, a rendu un rapport  très officiel prouvant que l’acide orthosilicique est cette alternative, en avançant que le silicium sous cette forme est le plus disponible et assimilable par l’organisme humain.

Mais commençons par le commencement !
L’élément silicium – que le corps métabolise sous certaines conditions, développées plus loin – de formule biochimique Si est quantitativement le second élément vital présent dans le milieu naturel après l’oxygène. A l’état minéral (Lithogénique), il ne s’agît que d’une forme solide insoluble dans l’eau, non assimilable par l’organisme. C’est  uniquement l’apport de carbone (par greffe ou recombinaison moléculaire) qui légitime l’appellation Organique du silicium, ce qui n’est pas le cas des silices végétales, saturées en colloïdes (SiO² ou dioxyde de silicium).Pour bien comprendre la problématique de ces colloïdes, il est indispensable de décoder le processus de  transformation de la silice en silicium.
Prenons l’exemple d’une silice végétale de prêle, d’ortie ou de bambou : Le système racinaire de la plante va puiser le SiO² dans le sol, dioxyde de silicium qui va ensuite être « biochimiquement concassé » par le suc de la plante pour y extraire une part de silicium. La contrainte principale de cette silice végétale est le cortège de colloïdes qu’elle entraîne avec elle (environ 7% de silicium pour 93% de colloïdes !), particules minérales microscopiques en suspension qui ne sont en réalité que des déchets que notre corps devra éliminer. La plante n’est pas capable de digérer la silice minérale qu’elle puise dans les sols; elle ne fait que la réduire en morceaux.
Il existe une seconde source de silice (Biogénique), qui tire son origine des océans : les diatomées.                      
Ces micro-algues, présentes depuis la nuit des temps, sont les seuls organismes vivants capables de fractionner la silice, de la digérer intégralement; la part de silice dissoute par ces diatomées donnent l’acide orthosilicique. Cette dernière est stabilisée par de la choline, un alcool aminé proche du groupe des vitamines B, naturellement synthétisée par le foie. Egalement considérées comme indicateurs biologiques, le ministère de l’écologie utilise les diatomées dans l’évaluation de la qualité de l’eau.  Biogénique signifie favorable à l’apparition et au maintien de la vie.
Le choix du consommateur averti :
Une fois que le choix de la molécule la plus pertinente aura été fait, reste encore plusieurs critères tout aussi essentiels à déterminer, comme la qualité de l’eau mise en œuvre,  la nature des actifs, la concentration en silicium élément… Là encore rien n’est clair, puisque certains distributeurs affichent des concentrations qui ne sont que le reflet du taux de silice et non de silicium élément. Rappelons-nous que la silice contient du silicium qui libère du silicium élément ; tout raccourci ou confusion pourrait s’interpréter comme une tentative d’induire le consommateur en erreur à des fins commerciales.

Nos besoins :
Dès la maturité sexuelle, le potentiel en silicium avec lequel nous naissons chute de façon vertigineuse ; des apports s’avèrent donc nécessaires pour éviter des carences liées au vieillissement et à son corollaire d’inconforts.
Le fœtus faisant provision de silicium pour assurer son développement, en puisant dans les réserves de la mère, il est évident que les apports de Si chez la femme sont primordiaux.
Ces apports varient de 20 à 40ml par jour selon la nécessité ou l’anticipation des besoins.
Comparons :Eléments comparatif d’assimilation des diverses silices disponibles sur le marché du complément alimentaire. Le monomethylsilanetriol n’est pas présent dans le graphique car cette molécule n’a fait l’objet d’aucune étude clinique de biodisponibilité, sans parler du fait qu’elle ne peut plus être vendue qu’en cosmétique.

En résumé et en images :

Exigez des garanties !

Toxicologie, dosage en silicium élément, absence de métaux lourds ou de solvant, absence de paraben, microbiologie, caution d’un pharmacien… Le tout réalisé par des laboratoires indépendants.